Le (merveilleux) fort de Buoux

Le qualificatif n'est pas usurpé, je vous le dis. Déjà, un fort, ça fait rêver. 'fin moi oui, c'est sûr. On ajoute à cela la particularité de la prononciation de Buoux. Si on le lit "littéralement", c'est curieux, difficile à articuler. Et bein c'est tant mieux parce q'on le prononce "Bioux". C'est dit. Ce toponyme cache un minuscule village niché entre deux montagnes (d'aucuns diraient des montagnettes), peu d'habitants, mais une bonne auberge, des spots d'escalade à la renommée européenne, des sentiers de randonnée à gogo. Et le Fort. Son emplacement lui même justifie qu'on s'y intéresse, car, quand on s'apprête à "attaquer" le sentier qui y monte, on se pose forcément la question de savoir ce qui à pousser les hommes à s'installer…là haut!

Pour les courageux, curieux et passionnés (randonneurs, médiévistes etc, etc…) Attention, prudence lors de la visite! Le site est hors norme à tous points de vue, y compris en terme de sécurité. Le Fort est en haut d'un promontoire rocheux, très très haut, et l'ascencion autant que la visite sont à vos risques et périls. Tenez vos animaux, et vos enfants. 

Au creux du Vallon de l’Aiguebrun, s’inscrit dans la pierre, la génèse de Buoux.
C’est là, bien avant le village actuel, que s’accumulent et se superposent des siècles de vie : La Baume des Peyrards où il y a quelques soixante mille ans vivait l’Homme du Moustérien (Paléolithique moyen), le Chaos, lieu culturel de l’âge de Bronze, au dessus des Claparèdes du Néolithique, l’Oppidium de la Protohistoire ; jusqu’aux falaises et au village enfoui de Saint-Germain (village primitif) et ses habitants rupestres, témoins d’un singulier Haut Moyen Age…
C’est sur le socle isolé de l’Oppidium que va peu à peu se développer une extraordinaire place forte, laquelle s’inscrit en majeur dans tout un système intelligent de défense stratégique, depuis la Combe de Lourmarin jusqu’à Sivergues et au-delà, en protection calculée de la vallée d’Apt.

http://www.buoux-village.com/tourisme__1/le_fort_de_buoux